Les médecines alternatives ont du succès et permettent de se soigner naturellement
Médecines douces : se soigner naturellement
les Médecines alternatives ont la côte !
Les médecines alternatives ou "douces" ont la cote ! De plus en plus de patients se tournent vers ce type de traitements, en parallèle de la médecine traditionnelle.
L’Organisation mondiale de la santé comptabilise pas moins de 400 médecines « complémentaires », « alternatives » ou « traditionnelles ».
Selon l’ordre des médecins, 40 % des Français auraient recours aux MAC (Médecines Alternatives et Complémentaires). Une proportion qui augmente chez les personnes atteintes d’une maladie grave ou chronique. L’homéopathie rencontre aussi un succès particulier auprès de 56% des Français. La France est d’ailleurs le premier pays européen producteur de médicaments homéopathiques.
Pourquoi un tel engouement ?
On peut trouver au moins quatre explications :
- La médecine conventionnelle occidentale connaît des échecs (et il est vrai qu’elle ne sait toujours pas guérir la mort !).
- Beaucoup de problèmes médicaux relèvent de troubles fonctionnels (les fameux troubles psychosomatiques), contre lesquels la médecine conventionnelle est plutôt démunie.
- La plupart de ces techniques concernent le bien-être plutôt que la santé proprement dite. Or le bien-être ne fait pas partie des attributions de la médecine conventionnelle occidentale.
- Les promoteurs de ces techniques sont souvent très présents, notamment sur Internet et sur les réseaux sociaux.
Pour quel cadre législatif ?
La Loi COLLA a été adoptée par le Parlement Européen en 1999 dans le but d'encadrer les pratiques dites « non conventionnelles » (l'homéopathie, la chiropraxie, l'acupuncture et l'ostéopathie) et de procéder à l'enregistrement individuel des leurs praticiens.
L’objectif de cette loi est de garantir pour chaque patient des soins de qualités.
Quelle prise en charge pour les médecines douces ?
Ces pratiques sont classifiées en quatre catégories par l’ordre des médecins en France :
- les thérapies biologiques (phytothérapie, aromathérapie…),
- les thérapies manuelles (ostéopathie, chiropractie…),
- les approches corps-esprit (hypnose, méditation, sophrologie…),
- et les systèmes complets (acuponcture, homéopathie…). Cependant, seuls les titres d’ostéopathe et de chiropracteurs sont reconnus aujourd’hui.
À savoir : reconnaissance ne signifie pas forcément remboursement !
Des complémentaires santé proposent désormais des forfaits « médecines douces », que l’on peut souscrire en plus de sa mutuelle. Il est aussi possible d’opter pour un forfait global incluant les pratiques « classiques » (dentiste, généraliste, etc.) et un certain nombre de pratiques « parallèles » : réflexologie, naturopathie, sophrologie…, pour des tarifs variant de 11 euros à plus de 60 euros.
Au vu des succès des médecines alternatives la plupart des mutuelles remboursent partiellement certaines pratiques.
Les médecines parallèles sont un ensemble de pratiques permettant d’accompagner les patients et de les aider à retrouver la santé par des approches manuelles ou grâce aux bienfaits de la nature. Si vous optez pour ce type de médecine douce ou alternative, ne manquez pas d’en informer votre médecin traitant et de vous entretenir régulièrement avec lui.