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Le rôle des aidants et l'aide à domicile de plus en plus reconnu en France

L’aide aux aidants et l’aide à domicile pour un accompagnement au quotidien

 

l'aide aux aidants est de plus en plus reconnu en France

En route vers le début de la reconnaissance du rôle des aidants

Par nécessité ou encore par choix, entre 11 et 15 millions de personnes en France, viennent en aide à un proche en situation de handicap, malade ou âgé. En 2015, la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement donne, pour la première fois un statut officiel aux aidants et leur accorde un droit au répit pour leur permettre de se reposer. Ils peuvent désormais accéder à des aides qui participent au financement de l’accueil de la personne aidée dans une structure de jour ou de nuit, un hébergement temporaire en établissement ou un relais à domicile, le temps de récupérer.

 

Enfin, depuis octobre 2020, le congé de proche aidant permet à l’aidant (salarié du secteur privé, indépendant ou demandeur d’emploi) de cesser son activité pour soutenir un proche âgé d’une durée limitée, tout en étant rémunéré à hauteur de 43.83 euros par jour pour les personnes vivant en couple et de 52.08 euros par jour pour une personne seule.

 

 

Une aide exceptionnelle de 300 € déployée par MBA Mutuelle pour ses adhérents « aidants actifs » qui concilient leur activité professionnelle et leur rôle d’aidant

 

L’aide à domicile pour être accompagné au quotidien

Lorsque certaines tâches du quotidien deviennent de plus en plus compliquées, il est possible de se faire accompagner au domicile. Vous avez un parent ou un proche âgé qui est en situation de perte d’autonomie et vous souhaitez mettre en place une aide à domicile ?

 

Nous le savons, pour les personnes en perte d’autonomie, vivre chez soi le plus longtemps possible est une priorité pour eux. Pour cela, différents types de services existent en fonction des besoins, tels que l’aide à la personne (pour se laver, s’habiller, se coucher), l’aide aux tâches journalières (préparation aux repas, ménage, jardinage, etc.) et l’aide aux activités sociales (démarches administratives, visites chez le médecin, accompagnement pour les loisirs).

 

Comment faire appel à un service ?

Il existe plusieurs façons de recruter une aide à domicile : employer directement la personne de son choix, faire appel à un organisme mandataire (vous restez l’employeur mais le mandataire gère l’ensemble des démarches administratives) ou recourir à un prestataire (habilité par le conseil départemental, il a le statut de service médico-social et salarié l’intervenant).


Le centre local d’information et de coordination gérontologique (Clic) de votre département ou le centre communal d’action social (CCAS) vous renseignera sur les aides auxquelles vous pouvez prétendre et vous aidera pour les formalités. L’allocation personnalisé d’autonomie (APA), notamment financée par les départements, est réservée aux personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie. Les caisses de retraite, elles, versent l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ayant de faibles revenus et peuvent participer au financement d’aides techniques. De même, le département peut, sous condition de ressources, financer une partie de l’aide à domicile. Vous bénéficierez en outre d’un crédit d’impôt.

 

 

 

Une cinquième branche de la Sécurité Sociale consacrée à l’autonomie

Une cinquième branche de la Sécurité Sociale consacrée à l’autonomie

Depuis le mois d’août 2020, la Sécurité Sociale compte 5 branches : l’autonomie est venue s’ajouter à la maladie, la famille, les accidents du travail et la retraite. Cette nouvelle branche, dont la gestion a été confiée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), s’occupe des dépenses liées à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle est financée par les crédits de solidarité pour l’autonomie et ceux dédiés à l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).

Une loi « grand âge et autonomie » pour bientôt ?

Annoncée en 2018, décalée à 2019 puis à 2020, la loi sur le grand âge et l’autonomie, dont le principal enjeu est de donner aux personnes âgées la possibilité de vivre chez elles le plus longtemps possible, n’a toujours pas vu le jour à l’heure où nous vous écrivons ces lignes, en raison notamment de la pandémie. La création d’un nouveau modèle d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (ehpad), avec davantage de médicalisation, de collaboration avec l’hôpital et d’ouverture vers l’extérieur, fait partie des pistes du projet de loi.

 

Autre chantier important : le développement de modèle intermédiaires entre ces établissements et le domicile, comme les habitats partagés ou les résidences autonomie. Enfin, la loi devrait aussi comporter un important volet consacré à la prévention de la dépendance et au soutien des aidants.

 

Source : Le Mutualiste